À propos

Félix Luque Sánchez & Damien Gernay

Le travail de Felix Luque Sánchez (Oviedo, Espagne, 1976) interroge la manière de concevoir notre rapport à la technologie ainsi que les enjeux contemporains du développement de l’intelligence artificielle et de l’automatisation. A partir de l’utilisation combinée de systèmes de représentations électroniques et digitales, de sculptures mécatroniques, de compositions sonores génératives, de flux de données en temps réel et de processus algorithmiques, les procédés narratifs sur lesquels reposent ses installations entremêlent fiction et réalité et préfigurent les scénarios possibles d’un futur proche, en nous confrontant aux peurs et aux attentes que les machines provoquent en nous.

Damien Gernay est né en 1975, dans la banlieue de Paris. Entre 1994 et 1998, il étudie le design à l'Ecole Supérieure des Arts (ESA) Saint-Luc Tournai en Belgique. De 2003 à 2005, il est artiste en résidence au Fresnoy, Studio national d'art contemporain à Tourcoing, en France. En 2007, il créé son propre studio de design à Bruxelles. Le travail de Damien Gernay est très expérimental, motivé par son désir de défier les frontières entre l'art et le design. Ses pièces reflètent souvent un respect pour la nature et l'énigmatique ; son œuvre se concentre sur la matérialité, la texture et l'ambiguïté. Proche des considérations d'un peintre ou d'un sculpteur, l'impondérable joue un rôle décisif dans sa pratique. L'erreur est acceptée et assimilée, ce qui rend chaque pièce unique avec sa propre histoire, ses complexités et ses paradoxes intimes. Il combine contrôle et spontanéité, mélangeant le lisse et le brut. Portrait © Julien Renault

Médias

Bois Mort (part of Memory Lane)

Dans Memory Lane, les artistes ont scanné en 3D une petite forêt située à l'arrière de la maison d'Iñigo, dans les Asturies. Il s'agit d'une forêt morte ; les branches et les arbres mourants créent naturellement des architectures chaotiques. Inspirés par ce paysage, ils ont développé un système d'assemblage simple capable de générer des structures complexes à l'aide de tubes lumineux (100 unités de 36w TLD). Ces branches électroniques génèrent des comportements lumineux. Le son est le résultat de l’amplification du champ électromagnétique généré par les composants électroniques de l’installation. C’est un transducteur (dispositif convertissant un signal physique en un autre) d’un signal physique (lumière – électricité) dans un autre (son). L’installation crée ainsi une image électronique et poétique, d’un territoire concret et cher aux souvenirs des artistes. Une production du “secteur arts numériques, Fédération Wallonie-Bruxelles”